DIEU DERRIERE LA PORTE
Résumé :
« Un des traits les plus provocateurs des nouveaux paradigmes concerne précisément l'existence de Dieu. C'est simple, Dieu n'a plus de place. Nous n'avons pas besoin de nous débarrasser de lui. Dieu n'est ni signifiant ni nécessaire.Et si cette non-nécessité de Dieu était la véritable condition de son sens et de sa divine libertéBien que cela paraisse paradoxal, je suis convaincu qu'une phase de spiritualité négative est indispensable pour guérir notre imaginaire religieux. Il nous faut renoncer à toute métaphore, à toute image, à tout concept, à toute référence, pour cheminer dans la foi,comme si nous nous laissions tomber dans le videLe Dieu « non existant », non nécessaire, qui n'a plus de place, est précisément celui qui « respire derrière la porte » (Maître Eckhart), attendant que nous fassions silence pour l'écouter respirer en nous, dans l'univers et dans l'histoireSi le fait religieux conserve quelque légitimité dans la postmodernité, c'est exclusivement dans le domaine de la quête et de la construction symbolique de sens. »