QUAND LE LYS TERRASSAIT LA ROSE
Résumé :
Quiconque évoque les nombreuses guerres qui opposèrent l'Angleterre et la France en retire l'impression que toujours, ou presque, la première vainquit la seconde. Tout au plus surnagent les souvenirs de Fontenoy ou de Rochambeau et de l'indépendance américaine.Pourtant, si les deux pays se sont, de 1066 à 1814, affronté dans une quarante de conflits et se sont livré environ quatre cents batailles, sur terre et sur mer, la France en a remporté, à peu près, les deux tiers. Mais toujours sous la couleur du lys, jamais sous celle du tricolore ou de l'aigle impérialeD'où vient donc l'impression inverse ? Probablement de la dernière confrontation, à Waterloo en 1815, après quoi l'Angleterre et la France ne se sont plus jamais fait la guerre et sont même devenues des alliées indéfectibles. Peut-être aussi de ce que la France, victorieuse sur le champ de bataille, perdait ensuite la lutte sur le tapis vertL'Histoire montre que les Français sont meilleurs soldats que diplomatesL'ouvrage se propose donc de retracer, et bien sûr de resituer dans leur contexte, en trois parties chronologiques, les victoires militaires de la France sur l'Angleterre1. L'avant-guerre de Cent-Ans, depuis Hastings (1066) jusqu'à Taillebourg (1242)2. La guerre de Cent-Ans, qui s'achève par l'éclatante victoire de Castillon (1453)3. L'après-guerre de Cent-Ans, disputée durant près de deux siècles, sur trois continents et se terminant par le décisif succès français - le dernier - de Yorktown (1781).